Dans de nombreux pays, le 1er mai est la Fête du Travail, mais au Canada, c’est différent. La célébration est le premier lundi de septembre depuis 1894. Mais pourquoi cette différence? Découvrez l’histoire fascinante de la célébration et plongez dans son évolution au fil du temps.
Certains historiens situent les origines de la Fête du Travail à la fin du XIXe siècle. Ils affirment que la IIe Internationale socialiste à Paris en 1889 a établi le 1er mai, marquant le centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle. Cette journée a été choisie pour rappeler la lutte aux États-Unis pour la journée de travail de huit heures qui a conduit au Massacre de Haymarket Square en 1886, à Chicago, et à la condamnation injuste à la pendaison de plusieurs meneurs anarchistes.
La réponse remonte à l’influence des mouvements ouvriers américains. Contrairement à de nombreux autres pays, au Canada, la Fête du Travail est célébrée le premier lundi de septembre. En 2024, la Fête du Travail au Canada aura lieu le 2 septembre.
Historiquement, elle comprenait des défilés, des discours, des jeux et des pique-niques pour renforcer la solidarité ouvrière. La popularité croissante de ces célébrations a conduit à sa reconnaissance officielle en tant que jour férié au Canada en 1894, consolidant ainsi une tradition qui rend hommage aux travailleurs. Bien que la participation à ces festivités ait diminué depuis la Deuxième Guerre mondiale, elle demeure une occasion importante de célébrer le travail au Canada.
La journée dédiée aux travailleurs va bien au-delà d’être simplement un jour férié. C’est l’occasion de reconnaître leurs contributions à la société et de célébrer leur engagement envers de meilleures conditions de travail. En 1899, le Québec a officialisé cet événement, témoignant ainsi de l’importance accordée au travail et à ceux qui le rendent possible.
Au Québec, contrairement au 1er mai qui n’est pas un jour férié, le travail se déroule normalement. En ce qui concerne les jours fériés, votre employeur doit vous payer une indemnité, même si vous ne travaillez pas. Le montant de cette indemnité dépend de votre situation : à temps plein, c’est une journée de salaire ; à temps partiel ou à commission, le calcul diffère. Pour la recevoir, assurez-vous de ne pas vous absenter le jour précédent ou suivant le 2 septembre. Si vous travaillez ce jour-là, votre employeur peut vous accorder cette indemnité ou un congé rémunéré équivalent, à prendre trois semaines avant ou après.
